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Le drapeau chinois : symbole d’un communisme original

Le drapeau de la République Populaire de Chine a été choisi par le Parti Communiste lors d’une conférence en juin 1949, peu avant la proclamation de la RPC.

La couleur dominante rouge est la couleur traditionnelle du socialisme ou du communisme. On la trouvait déjà sur le drapeau soviétique, on la trouve toujours sur l’actuel drapeau vietnamien. La grande étoile jaune représente l’unité du peuple sous la direction du parti communiste. Là encore, il s’agit d’un symbole classique du communisme : jaune sur le drapeau soviétique, sur celui du Viêtnam ; rouge sur les drapeaux de la Corée du Nord, de la Yougoslavie…

L’originalité vient des quatre petites étoiles qui font référence à un article de Mao Zedong expliquant que le peuple chinois était composé de quatre classes sociales. Chaque petite étoile représente ici une classe sociale : les travailleurs prolétaires, les paysans (jusqu’ici, aucune différence par rapport à la faucille et au marteau du drapeau soviétique), le petite bourgeoisie et les « capitalistes patriotes » (ou « lettrés »).

On voit donc que bien avant les réformes de Deng Xiaoping, le capitalisme et la bourgeoisie font partie intégrante du projet communiste chinois…

La Mongolie : Une diplomatie couronnée de succès

Comment survivre quand on est un pays de seulement 3M d’habitants et que l’on a pour seuls voisins les géants que sont la Russie et la Chine ?

Historiquement, la Mongolie n’est sortie de l’orbite chinoise, au début du XXème siècle, que pour tomber dans celle de l’URSS : mise en place d’un régime communiste, adoption de l’alphabet cyrillique… Depuis la fin de la Guerre Froide, une nouvelle équation est à résoudre pour le pays.
La Mongolie a adopté en 1992 le statut d’État exempt d’armes nucléaires (EEAN). Ce statut a été reconnu en septembre 2012 par les cinq puissances nucléaires officielles (États-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni, France). En clair, tout le monde respecte le choix de la Mongolie de n’accueillir aucune arme nucléaire sur son sol. En 2015, le président mongol a fait part à l’ONU de son désir de voir son pays reconnu comme neutre de façon permanente. De quoi rassurer chaque voisin : la Mongolie ne tombera pas dans l’orbite de l’autre.

La Mongolie a pourtant une armée, mais elle ne ferait évidemment pas le poids face à celle de la Chine ou de la Russie. Cette force armée participe régulièrement à des opérations de maintien de la paix pour le compte des Nations Unies (Darfour, Afghanistan, Sierra Leone) : façon intelligente d’exister sur la scène internationale…

La Mongolie : Convoitises et dépendance

Longtemps, la Mongolie n’a pas eu la capacité d’exploiter ses richesses minières : les résultats des recherches géologiques datant de la période socialiste ont été conservés par la Russie qui a refusé de les communiquer après la transition démocratique de 1990 !…

Depuis, les découvertes de gisements d’or, de charbon et de cuivre dans le Sud du pays et d’uranium au Nord-Est ont induit le développement d’un secteur minier devenu vital pour l’économie de la Mongolie : 25 à 30% du PIB, 80% des exportations. Mais la dépendance du pays par rapport au voisin chinois qui absorbe 89% des exportations pose problème.

Le gouvernement a décidé la mise en place d’un plan ferroviaire, programmant la construction d’une ligne visant à relier les gisements du Sud au « Transmongol » qui traverse le pays du Sud au Nord (de Beijing à Irkoutsk) et d’une autre ligne joignant les gisements du Nord-Est au transsibérien : le but est d’accéder aux ports de l’Extrême Orient russe. Pour cela, les autorités mongoles ont choisi de construire des voies ferrées avec l’écartement russe (large), à l’image de celles qui existent déjà, et non pas l’écartement international utilisé en Chine.

Le Tibet : une histoire conflictuelle

Le Tibet est une région située entre Chine et Inde qui est progressivement devenue une théocratie au fil des siècles. Le bouddhisme vajrayāna s’y est développé et le chef religieux (Dalaï-lama) est aussi chef politique. Au XVIIIème siècle, les lama se reconnaissent vassaux de l’Empire chinois. Le Tibet n’est à l’époque ni rattaché à la Chine ni un État indépendant. En 1911, à la chute de l’Empire, les Chinois sont chassés du Tibet et il devient de facto indépendant… jusqu’à l’invasion par les troupes chinoises en 1950 et l’annexion en 1951.

Cette intervention de l’armée chinoise est appelée en Chine « libération du Tibet » : il s’agissait de sortir les populations tibétaines du « servage » lié au fonctionnement de la théocratie. Le terme n’est pas exagéré : paysans et éleveurs étaient dans une situation proche du travail forcé au bénéfice des monastères.

En 1959, le Dalaï-lama trouve refuge en Inde et forme un gouvernement en exil à Dharamsala. Depuis, le Dalaï-lama est considéré par la Chine comme un indépendantiste qui remet en cause l’intégrité territoriale de la République Populaire et sa popularité en Occident irrite considérablement Beijing.

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