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Données générales

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Les couleurs panafricaines : rouge, noir, vert ?

En 1920, les Noirs américains de l’UNIA (Universal Negro Improvement Association and African Communities League) se choisissent un drapeau qui sera à partir de ce moment considéré comme le drapeau panafricain, surtout dans le monde anglo-saxon. Ses couleurs rouge, noire et verte symbolisent le sang versé pour la liberté, le peuple noir en tant que nation et la nature luxuriante de l’Afrique.

Ces couleurs, en concurrence avec le triplet vert/jaune/rouge venu du drapeau éthiopien, vont avoir un certain succès lors des indépendances africaines, notamment dans les anciennes colonies britanniques. Nous pouvons les retrouver sur les drapeaux du Kenya, du Malawi, de la Zambie ou plus récemment sur celui du Soudan du Sud, indépendant depuis 2011, qui s’inspire du drapeau kenyan.

Kenya

Malawi

Zambie

Sud Soudan

Parfois, les deux triplets (vert/jaune/rouge et rouge/noir/vert) sont associés pour donner naissance à des drapeaux plus complexes.

Zimbabwe

Mozambique

Couleurs éthiopiennes et drapeaux en Afrique


Seule nation à avoir échappé au partage de l’Afrique par les puissances coloniales européennes au XIXème siècle, l’Éthiopie est devenue un symbole pour les nationalismes ou les indépendantismes du XXème siècle sur ce continent. Si bien que les trois couleurs du drapeau de l’Empire d’Éthiopie (vert, jaune, rouge) sont devenues de facto les couleurs du panafricanisme (et aussi du courant Rastafari à la Jamaïque).

Lors de leur indépendance, beaucoup de pays d’Afrique ont donc choisi ces trois couleurs pour leur drapeau, ce qui les a conduits à de nombreuses combinaisons afin d’éviter les confusions. Le premier pays à adopter ces trois couleurs fut le Ghana en 1957, suivi par la Guinée en 1958.

Puis en 1960 la majorité des anciennes colonies françaises d’Afrique adoptèrent ces couleurs : le Cameroun, le Dahomey (devenu Benin), le Congo, le Mali, le Rwanda et le Togo.
Ils furent esnuite rejoints temporairement en 1971 par le Zaïre, en 1973 par la Guinée Bissau nouvellement indépendante et enfin par la Mauritanie qui s’est dotée d’un nouveau drapeau en 2017.

Géographie du SIDA en Afrique

En 2016, environ 37M de personnes vivaient avec le SIDA dans le monde, dont 25,5M en Afrique, soit plus des deux tiers. Sur ce continent, 700 à 750 000 personnes meurent chaque année du SIDA.
Alors que l’épidémie est née dans l’Afrique des Grands Lacs, les pays actuellement les plus touchés en pourcentage de la population sont situés en Afrique australe : 28% au Swaziland, 25% au Lesotho, 22% au Botswana, 19% en Afrique du Sud, 13% en Zambie, au Zimbabwe ou en Namibie. Les politiques de prévention ont été (ou sont toujours) très en retard dans ces pays. En Afrique du Sud, par exemple, Thabo Mbeki (président de 1999 à 2008) niait l’existence de la maladie, sa ministre de la santé déclarait qu’un régime à base de betterave suffisait à la combattre, enfin Jacob Zuma (président de 2009 à 2018) insistait sur sa séronégativité tout en déclarant avoir eu des maîtresses séropositives.

En revanche, si l’on considère les effectifs, les pays les plus touchés à part l’Afrique du Sud (7M) sont le pays le plus peuplé du continent (Nigeria : 3M), le Mozambique (2M) et les pays d’Afrique des Grands Lacs : Kenya, Tanzanie et Ouganda (1,5M chacun).

Enfin, les plus forts taux d’augmentation se rencontrent dans le Nord du continent : Algérie, Égypte, Soudan et Somalie.

Le détroit d’Ormuz

Le détroit d’Ormuz constitue la porte de communication entre le Golfe arabo-persique et l’Océan indien, il est donc vital pour les exportations d’hydrocarbures de nombreux pays : Iran, Iraq, Koweït, Qatar, Émirats Arabes Unis…

Le détroit a la forme d’un coude entre les côtes iraniennes au Nord et les côtes des Émirats Arabes Unis au Sud, sa largeur est d’une quarantaine de kilomètres. Mais l’Iran et les Émirats ne sont pas les deux seuls pays riverains : la côte Sud est en partie contrôlée par le sultanat d’Oman car la péninsule du Moussandam appartient à ce pays, c’est une exclave du sultanat dans le territoire des Émirats.

Oman dispose d’une station de radar afin de surveiller le trafic maritime du détroit. Celui-ci s’effectue dans des couloirs internationaux qui ont été délimités dans la zone omanaise, hors de portée des missiles sol – mer iraniens qui sont déployés le long de la côte Nord.

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