Chaque État détermine ses relations avec les religions par le droit, par les lois qu’il met en place.
Les relations juridiques entre État et religions sont très diverses. Certains pays ont une religion officielle : le souverain est parfois le chef de la religion (Angleterre, Danemark, Bhoutan), la loi s’inspire parfois de la loi religieuse (Arabie Saoudite). Quand les dignitaires religieux priment sur le personnel politique (Iran), on parle de théocratie. Beaucoup de pays sont neutres par rapport aux religions ou ont opéré une séparation entre les églises et l’État, selon des modalités très différentes (Mexique, États Unis, France). Les pays communistes (Chine, Viêt-Nam) sont officiellement athées.
La liberté de conscience, notamment religieuse, est officiellement garantie par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (1948) mais son application est très inégale suivant les pays. La liberté de conscience explique la diversité religieuse aux États-Unis ou en Europe. La laïcité affichée de certains pays n’empêche cependant pas l’État de favoriser une religion (Islam en Turquie, orthodoxie en Russie). Beaucoup d’États exercent des violences à l’égard de certaines religions (Birmanie, Soudan). Parfois, la pratique religieuse est empêchée car assimilée par le pouvoir à une forme d’opposition (Chine).