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Les exclaves états-uniennes en territoire canadien

Du Pacifique au Minnesota, la frontière entre le Canada et les États-Unis est rectiligne : elle suit le 49ème parallèle. À chaque extrémité de cette frontière, on trouve une portion de territoire états-unien enclavée en territoire canadien.

La partie rectiligne de la frontière commence au Lac des Bois, au Nord du Minnesota. Mais sur la rive Nord-Ouest de ce lac, on trouve « l’Angle Nord-Ouest », une exclave de 1500 km2 peuplée de 119 habitants qui doivent, pour rejoindre le reste des États-Unis, faire 100 km et passer deux postes frontières, ou bien traverser le lac. Depuis le 30 décembre 2018, la pétition « Give Canada back the Northwest Angle located in Manitoba » a été lancée sur le site de la Maison Blanche, mais n’a reçu que 5500 signatures (il en faut 100.000 pour devenir effective).

À l’extrémité opposée, dans le Détroit Juan de Fuca, le 49ème parallèle traverse une petite péninsule au sud de Vancouver. La pointe Sud de cette péninsule, appelée Point Roberts est donc états-unienne alors qu’elle ne fait que 12 km2. Les 1300 habitants ne peuvent aller de manière terrestre qu’au Canada et sont séparés du premier territoire états-unien par un bras de mer de 25 km.

L’Alaska : la "Frontier" à l’américaine

En janvier 2019, l’Alaska a fêté son 60ème anniversaire en tant qu’État des États-Unis. Cette exclave américaine est le plus étendu des États (trois fois la France) mais n’est peuplé que de 750.000 habitants : c’est l’ultime avatar de la Frontier telle que la conçoivent les Américains.

L’Alaska a d’abord appartenu à la Russie, qui l’a vendue aux États-Unis en 1867. Le statut de ce territoire fut longtemps flou, puisqu’il a été successivement administré par l’armée, le département du Trésor, la marine et les autorités fédérales. Avec la Seconde Guerre mondiale puis la Guerre froide, l’Alaska acquiert un statut stratégique : c’est le seul endroit où États-Unis et URSS sont frontaliers, par le Détroit de Béring. Puis, dans les années 1970, la découverte de pétrole entraîne développement économique et flux migratoires : les Amérindiens et natifs ne représentent plus que 15% de la population contre 66% de Blancs.

Aujourd’hui, l’image de l’Alaska n’est pas celle d’un territoire vierge où la nature est préservée, mais celle d’un endroit où il est possible de « tenter sa chance » dans les industries extractives (pétrole, gaz, charbon, or…). Mais le chômage y est le double de la moyenne nationale.

Miami : une interface continentale et mondiale

Miami est d’abord une ville d’immigration. Dans un premier temps, le contexte de la Guerre Froide a fait de cette ville la porte d’entrée des migrants cubains fuyant la révolution castriste de 1959 et le régime communiste. Leur venue étant facilitée par une politique d’accueil très favorable, les Cubains puis leurs descendants américano-cubains ont influencé la géographie et l’économie de la ville. À l’heure actuelle, de nouvelles vagues migratoires venues d’Amérique centrale ou des Caraïbes (Haïti, p. ex.) viennent s’insérer dans un tissu urbain dominé par cette première vague.

Miami est le second centre bancaire des États-Unis (après New York) en ce qui concerne les transactions internationales : les flux se font depuis et en direction de l’Amérique latine.
Miami est également un hub aérien de premier ordre, au 12ème rang aux États-Unis pour le trafic de passagers. Les liaisons les plus nombreuses se font avec l’Amérique latine : Brésil, Mexique, Colombie, Rép. Dominicaine, Venezuela…

Enfin, Miami est le premier port mondial pour le tourisme de croisières. Les passagers états-uniens y embarquent pour les Caraïbes, mais aussi de nombreux passagers européens venus d’abord en avion…

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