L’accès aux connaissances nécessite le plus souvent de savoir lire et écrire. Dans les pays développés (Europe, Amérique du Nord, Asie de l’Est, Océanie) l’alphabétisation de la population est quasi complète. Cette situation est le résultat de politiques d’éducation fondées sur l’accès à l’école pour tous qui ont été mises en place par les États : en France l’école devient obligatoire en 1882 (lois Ferry). Dans les pays moins développés, l’alphabétisation de la population est encore incomplète (28% des adultes ne savent pas lire au Proche Orient, 30% en Asie du Sud, 36% en Afrique) faute de volonté politique ou de moyens de la part des États. Dans ces pays l’alphabétisation des filles est toujours inférieure à celle des hommes.
L’accès à Internet est également plus restreint dans les pays en développement alors que dans les « Nords » il est facile et peu coûteux : il existe une fracture numérique à l’échelle mondiale. Or la diffusion du savoir est tributaire de l’accès aux supports : très faible du temps des livres manuscrits, elle s’est accélérée avec l’imprimerie puis avec les NTIC. Livres, revues et sites Internet diffusent auprès des scientifiques et du grand public le résultat des recherches. Les mêmes médias permettent une collaboration scientifique internationale toujours plus grande dans tous les domaines.