Une fois que l’affectation des moyens humains et matériels est réalisée, il faut réaliser les documents nécessaires à l’exécution des opérations de transport et/ou de prestations logistiques. Nous avons autant de documents différents que de modes de transport. Prenons, pour exemple, les trois modes de transport les plus utilisés :
- Tout d’abord pour la route, nous avons la CMR (Convention relative au contrat de transport international de Marchandise par Route) qui régule les conditions de transport et responsabilité des différentes parties au contrat de transport.
Cette convention s’applique à tout contrat de transport de marchandises par route au moyen de véhicules, lorsque le lieu de la prise en charge de la marchandise et le lieu prévu pour la livraison, tels qu’ils sont indiqués au contrat, sont situés dans deux zones géographiques différentes. Il en est ainsi quels que soient le domicile et la nationalité des parties. - Ensuite, pour l’aérien, nous avons la Lettre de Transport Aérien (LTA). Une lettre de transport aérien est un document de transport de marchandises constituant le contrat de transport. Souvent abrégée en LTA, elle est traduite de l’anglais « AWB » (Air Way Bill). Le format du document est normalisé par le Cargo Services Conference (CSC) de l'Association internationale du transport aérien (IATA). L’exportateur est responsable des déclarations qui sont portées dessus. La LTA est signée par la compagnie aérienne, puis remise au chargeur avant l’embarquement de la marchandise. On peut dire que c’est le « billet » de transport de la marchandise.
- Pour finir, pour le maritime, nous avons le B/L ou le connaissement (bill of lading : bon de chargement, de fret). C’est le document qui matérialise le contrat de transport maritime conclu entre le chargeur et le transporteur maritime. Ce dernier s’engage donc à transporter et à délivrer la marchandise à destination. Le connaissement maritime est impératif pour effectuer le transport, puisqu’il correspond au « billet » de transport de la marchandise.