Auguste, de son premier nom Octave (Caius Octavius Thurinus), petit-neveu et fils adoptif de César, arrive au pouvoir dans un contexte de guerre civile et après avoir éliminé ses rivaux.
En 28 av. J.-C., il adopte la puissance consulaire. En 27 av. J.-C., imperator et proconsul à vie, il commande aux armées et aux provinces. Ses pouvoirs, qu’il tient du Sénat et du peuple sont légaux. Puis il devient Auguste et instaure le principat : il devient donc princeps, c’est à dire le premier des citoyens, et va dans les années qui suivent confisquer les pouvoirs. En 23 av. J.-C., il abandonne le consulat et adopte la puissance tribunicienne (pouvoir des tribuns de la plèbe), il gouverne Rome et l’Italie. Il est préfet des mœurs en 19 av. J.-C., et recrute le sénat comme les anciens censeurs. Il devient pontifex maximus, le chef de la religion, en 12 av. J.-C.
Auguste restaure les formes républicaines du gouvernement. Le nombre de sénateurs est fixé à 600. Des lois de moralité, les lois juliennes, sont votées et les jeux séculaires de 17 av. J.-C. marquent le début d’une nouvelle ère, l’âge d’or augustéen.