En 1985, Mikhaïl Gorbatchev est nommé à la tête de l'URSS. Il constate aussitôt l'État désastreux de l'économie et les blocages que connaît le système politique. Il entreprend des négociations avec les États-Unis pour mettre fin à la course aux armements pour orienter l'économie vers les biens de consommation. Sans mettre fin au système communiste, il entreprend des réformes, la Perestroïka, qui permettent le retour à une certaine liberté d'entreprise. Sans abandonner le fait que le parti communiste soit le seul autorisé et exerce exclusivement le pouvoir, il libère les opposants et accorde la liberté d'expression, ainsi que la liberté religieuse.
La Glasnost permet une critique du régime. En 1989, l'URSS laisse les États d'Europe de l'Est qu'elle contrôlait revenir à la démocratie, n'ayant plus les moyens de les contrôler. En URSS, les dernières réformes pour sauver l'Union seront vaines, devant le retour de la volonté des Républiques de recouvrer l'indépendance et l'incapacité de Gorbatchev à proposer une ligne politique en faveur du maintien de l'Union.
Après un putsch, en août 1991, organisé par les communistes les plus conservateurs, les Républiques accèdent à une indépendance effective et Gorbatchev, constatant que l'URSS a cessé d'exister, démissionne le 15 décembre 1991. La République de la Fédération de Russie assume l'essentiel de l'héritage de puissance de l'URSS, dont l'arsenal nucléaire, mais elle est territorialement privée de la plupart des territoires patiemment conquis par les tsars, puis les Bolcheviks depuis le XVIIIe siècle.