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Françaises et Français dans une République repensée

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Effondrement et refondation républicaine

Après la défaite de l’armée française face à l’Allemagne au printemps 1940, le gouvernement demande l’armistice. Le maréchal Pétain reçoit les pleins pouvoirs et fonde un nouveau régime politique : l’État français. Hostile à la démocratie, il veut conduire une « Révolution nationale » et mène une politique de collaboration avec l’Allemagne (lois antisémites, STO).

Dès la demande d’armistice, la Résistance commence à s’organiser. Par l’appel du 18 juin, le général de Gaulle encourage les Français à continuer le combat et prend la tête de la France libre. La résistance intérieure s’organise en mouvement, en réseau ou en maquis et mène des actions de propagande, de renseignement et de sabotage.

En 1943, Jean Moulin parvient à unir la résistance au sein du CNR. En 1944-1945, les débarquements alliés permettent la Libération du pays. Conformément au programme du CNR, la République est rétablie, le droit de vote est accordé aux femmes et la Sécurité sociale est instituée.

De Gaulle et le nouveau système républicain

De Gaulle arrive au pouvoir en 1958, dans un contexte de crise politique, due à l’instabilité gouvernementale. Il fonde la Ve République dont la Constitution donne à l’exécutif des pouvoirs tels que le parlement ne peut plus renverser le gouvernement facilement. Il obtient, par référendum, l’élection du président de la République au suffrage universel direct ce qui conforte sa légitimité. La politique étrangère devient son « domaine réservé ».

Attaché à l’indépendance de la France, il s’appuie sur l’arme nucléaire maîtrisée dès 1960 pour refuser la logique des blocs imposée par la guerre froide et pour se distinguer des États-Unis. Il fait sortir la France de l’OTAN en 1966. Lors de son second mandat, la société française exprime de nouvelles attentes politiques, sociales et culturelles par le grand mouvement de mai 1968.

Déstabilisé, Charles de Gaulle parvient à redresser la situation. Toutefois, âgé et usé par plus de 10 ans au pouvoir, il se retire en 1969 après une défaite lors d’un référendum qu’il interprète comme un désaveu personnel du peuple français.

La France après De Gaulle 1

Les années qui suivent la retraite du Général de Gaulle sont encore des années de forte croissance. Sous Georges Pompidou (1969-1974), la priorité est donnée à l’industrialisation et aux grands chantiers (Centre Beaubourg à Paris, périphérique). La crise pétrolière de 1973 et des préoccupations écologiques nouvelles mettent un terme à cette politique d’expansion.

Malade, le Président Pompidou doit démissionner. Des élections anticipées ont lieu en 1975. Valéry Giscard d’Estaing devient à 49 ans le plus jeune président de la République. Il prend des mesures pour renforcer l’intégration européenne de la France et des mesures sociales pour répondre aux aspirations de l’après 1968 : loi sur l’autorisation de l’IVG en 1974 et abaissement de la majorité de 21 à 18 ans. Cependant, le chômage augmente sous sa présidence pour atteindre 1 million de personnes en 1981.

La France après De Gaulle 2

François Mitterrand, à la tête du PS et avec le soutien du PCF, remporte les élections présidentielles de 1981. Cette alternance est la première depuis 1936. Elle suscite de grands espoirs auprès des classes populaires. De nombreuses mesures sont prises de 1981 à 1983 : la semaine de 39 heures, la 5ème semaine de congés payés, la retraite à 60 ans, des nationalisations. Au plan social et culturel, l’abolition de la peine de mort et une politique culturelle ambitieuse marquent le début des années 1980. Mais ces mesures ne parviennent pas à enrayer le chômage. En 1983, c’est le tournant de la rigueur : le gouvernement prend des mesures de lutte contre l’inflation et mise sur l’Europe pour retrouver la croissance. Dans les urnes, la victoire de la droite aux législatives donne lieu entre 1986 et 1988 à une cohabitation entre un président de gauche et un premier ministre de droite.

François Mitterrand est cependant réélu en 1988. La création du RMI (Revenu Minimum d’Insertion) ne permet pas d’enrayer le chômage et la précarité. À nouveau battu aux législatives de 1993, il doit accepter une seconde cohabitation avec Édouard Balladur.

Jacques Chirac est élu président de la république en 1995. Il enchaîne un septennat et un quinquennat. En 2002, il bat Jean-Marie Le Pen, arrivé au deuxième tour. Le chômage et les difficultés d’intégration font naître dans la société française des sentiments de rejet envers l’immigration et l’Union européenne, notamment après l’entrée en circulation de l’Euro en 2002. Ce sentiment eurosceptique atteint son apogée avec le « non » au référendum sur la Constitution Européenne en 2005.

De Gaulle et le nouveau système républicain

De Gaulle arrive au pouvoir en 1958, dans un contexte de crise politique, due à l’instabilité gouvernementale. Il fonde la Ve République dont la Constitution donne à l’exécutif des pouvoirs tels que le parlement ne peut plus renverser le gouvernement facilement. Il obtient, par référendum, l’élection du président de la République au suffrage universel direct ce qui conforte sa légitimité. La politique étrangère devient son « domaine réservé ».

Attaché à l’indépendance de la France, il s’appuie sur l’arme nucléaire maîtrisée dès 1960 pour refuser la logique des blocs imposée par la guerre froide et pour se distinguer des États-Unis. Il fait sortir la France de l’OTAN en 1966. Lors de son second mandat, la société française exprime de nouvelles attentes politiques, sociales et culturelles par le grand mouvement de mai 1968.

Déstabilisé, Charles de Gaulle parvient à redresser la situation. Toutefois, âgé et usé par plus de 10 ans au pouvoir, il se retire en 1969 après une défaite lors d’un référendum qu’il interprète comme un désaveu personnel du peuple français.

La France après De Gaulle 1

Les années qui suivent la retraite du Général de Gaulle sont encore des années de forte croissance. Sous Georges Pompidou (1969-1974), la priorité est donnée à l’industrialisation et aux grands chantiers (Centre Beaubourg à Paris, périphérique). La crise pétrolière de 1973 et des préoccupations écologiques nouvelles mettent un terme à cette politique d’expansion.

Malade, le Président Pompidou doit démissionner. Des élections anticipées ont lieu en 1974. Valéry Giscard d’Estaing devient à 49 ans le plus jeune président de la République. Il prend des mesures pour renforcer l’intégration européenne de la France et des mesures sociales pour répondre aux aspirations de l’après 1968 : loi sur l’autorisation de l’IVG en 1974 et abaissement de la majorité de 21 à 18 ans. Cependant, le chômage augmente sous sa présidence pour atteindre 1 million de personnes en 1981.

La France après De Gaulle 2

François Mitterrand, à la tête du PS et avec le soutien du PCF, remporte les élections présidentielles de 1981. Cette alternance est la première depuis 1936. Elle suscite de grands espoirs auprès des classes populaires. De nombreuses mesures sont prises de 1981 à 1983 : la semaine de 39 heures, la 5ème semaine de congés payés, la retraite à 60 ans, des nationalisations. Au plan social et culturel, l’abolition de la peine de mort et une politique culturelle ambitieuse marquent le début des années 1980. Mais ces mesures ne parviennent pas à enrayer le chômage. En 1983, c’est le tournant de la rigueur : le gouvernement prend des mesures de lutte contre l’inflation et mise sur l’Europe pour retrouver la croissance. Dans les urnes, la victoire de la droite aux législatives donne lieu entre 1986 et 1988 à une cohabitation entre un président de gauche et un premier ministre de droite.

François Mitterrand est cependant réélu en 1988. La création du RMI (Revenu Minimum d’Insertion) ne permet pas d’enrayer le chômage et la précarité. À nouveau battu aux législatives de 1993, il doit accepter une seconde cohabitation avec Édouard Balladur.

Jacques Chirac est élu président de la république en 1995. Il enchaîne un septennat et un quinquennat. En 2002, il bat Jean-Marie Le Pen, arrivé au deuxième tour. Le chômage et les difficultés d’intégration font naître dans la société française des sentiments de rejet envers l’immigration et l’Union européenne, notamment après l’entrée en circulation de l’Euro en 2002. Ce sentiment eurosceptique atteint son apogée avec le « non » au référendum sur la Constitution Européenne en 2005.

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