La situation géographique de l’empire musulman lui permet d’être en contact avec les cultures européennes, asiatiques et africaines. 

Les sciences s’épanouissent chez les musulmans avec des progrès dans plusieurs domaines :

  • En mathématiques, ils étudient l’algèbre et adoptent le zéro et les chiffres indiens.
  • En médecine, ils réussissent plusieurs opérations chirurgicales. Le médecin et philosophe Averroès est considéré comme le fondateur de la médecine moderne.
  • En géographie, Al Idrisi publie un important traité faisant la synthèse des connaissances en cours. 
  • En astronomie, ils observent les astres et effectuent des mesures grâce à l’astrolabe. Des observatoires sont construits à Samarkand, Bagdad, le Caire, Cordoue.
  • Les Arabes reprennent à la Chine la boussole, le papier.
  • En chimie, les Arabes distillent les alcools, fabriquent des sirops et des élixirs.

La littérature n’est pas en reste avec l’étude de textes antiques et la multiplication des œuvres poétiques, historiques, géographiques, philosophiques, etc. Les Arabes écrivent aussi dans d’autres langues comme le persan ou le turc. La plus haute science demeure l’étude du Coran. De grandes bibliothèques et universités s’illustrent dans les grandes villes musulmanes. Les califes fondent de grandes bibliothèques, parmi les plus importantes, on compte celles du Caire, de Cordoue, de Bagdad. Les riches pratiquent le mécénat, entretenant poètes et savants, construisant des médersas (universités musulmanes).

L’art musulman refuse, par crainte de l’idolâtrie, la représentation des êtres animés. La calligraphie des versets coraniques, l’architecture, la décoration, l’orfèvrerie, la céramique, la tapisserie, les enluminures etc. ont une place importante. Les riches édifient de somptueux palais.