Le nationalisme indien se manifeste dès la fin du XIXe siècle avec la création en 1885 du parti du Congrès National qui aura une grande audience avec l’élection en 1920 d’un leader charismatique, Gandhi.
L’évolution de l’Inde jusqu’à la Seconde Guerre mondiale :
Au sortir de la Première Guerre mondiale, l’Inde connaît des réformes jugées insuffisantes et qui sont à l’origine de grandes manifestations en 1920 sévèrement réprimées par la couronne. Gandhi lance une campagne de non-coopération et de désobéissance civile. En 1931, Il demande le statut de « Responsible government ».
En 1935, un nouveau statut est proposé par la métropole : c’est « l’Indian Act » qui prévoit l’élargissement du droit de vote, la création d’un gouvernement et d’un parlement pour chaque province et la mise en place d’un gouvernement fédéral nommé pour 5 ans et qui sera assisté de deux conseils élus : le conseil d’Etat et l’Assemblée. L’« Indian Act » est rejeté pour deux raisons : l’idée de dominion semble écartée et la ligue musulmane de Mohamed Ali Jinnah veut contrôler les provinces en majorité musulmanes.
L’Inde, de la Seconde Guerre mondiale à l’indépendance :
Lors du second conflit mondial, la couronne engage l’Inde à ses côtés et promet le statut de dominion sans fixer de délai. En 1942 le parti de Gandhi se radicalise en adoptant la résolution « Quit India ». Churchill s’y oppose et arrête les dirigeants du parti, ce qui alimente une révolte sanglante. A la fin de la guerre, le gouvernement de Clément Attlee s’engage à renoncer à sa souveraineté politique en Inde et annonce en 1947 sa volonté d’accorder l’indépendance au plus tard en juin 1948. Cependant, devant les affrontements entre Musulmans et Hindous qui débouchent sur une guerre civile de 1946 à 1947, l’Inde devient indépendante dès le 15 août 1947 mais dans la division. Les Musulmans créent la république du Pakistan sous la direction de Ali Jinnah et les Hindouistes occupent la majeure partie de la péninsule et créent la République Indienne confiée à Jawaharlal Nehru.