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Les civilisations négro-africaines : cadre géographique et étude historique

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I. Cadre géographique

Le relief :

L’Afrique est une vielle plateforme occupée, sauf au Maghreb qui appartient au système alpin, par le socle précambrien. 

Au sud du Sahara, les plaines, les bassins et les bas plateaux recouvrent le Nord-Est, l’Ouest du continent et le bassin du Congo. L’Afrique orientale et australe est le domaine des hautes terres avec des altitudes supérieures à 1500 mètres.

Le climat et la végétation :

On distingue trois grands domaines climatiques :

  • Les climats équatoriaux : Ils caractérisent les régions centrales s’étendant de part et d’autre de l’Equateur. Ils connaissent de fortes précipitations (plus de 2000 mm/an). La végétation équatoriale est la forêt dense.
  • Les climats tropicaux : Ils vont du climat subéquatorial dit guinéen au climat désertique vers les Tropiques, en passant par le climat soudanien. Le couvert végétal passe de la forêt à la steppe, via la savane
  • Les climats méditerranéens : Ils concernent le Maghreb et le Sud du continent, où l'on a des hivers pluvieux et des étés chauds et secs. La steppe caractérise les régions les plus sèches et dans les montagnes, on a des forêts sèches de chênes, de pins et de cèdres.

L’hydrographie :

Dans les régions pluvieuses, les fleuves ont des régimes réguliers tandis que ceux de la zone tropicale ont des régimes très contrastés. Dans les régions sub-arides, les oueds ont un écoulement intermittent lors des rares pluies, les cours d’eau méditerranéens ont des crues hivernales et de étiages très prononcés en été.

Les hommes :

D’après les recherches archéologiques, l’Afrique est le « berceau de l’humanité ». Sa population est très diversifiée au niveau ethnique, linguistique et religieux, on distingue :

  • Les Paléoafricains, considérés comme les plus anciens occupants du continent, ont été repoussés vers des régions moins accueillantes par des peuples noirs conquérants et mieux organisés. On y compte les Pygmées ou Négrilles, les Khoisans parmi lesquels on distingue les Boschimans et les Hottentots.
  • Les Mélano-africains ou Noirs : ils forment les 2/3 de la population africaine. Ils sont répartis en quatre sous-groupes : les Soudanais, les Guinéens, les Nilotiques et les Bantous.
  • Les Métis qui sont issus de mélange ancien, ce sont les Somalis, Ethiopiens, Peuls et Malgaches.

II. Étude historique

L’Afrique est le berceau de l’humanité. Les traces d’hominidés et préhominiens les plus anciens ont été découverts en Afrique. Les premiers groupes humains ont été remplacés par des sociétés pratiquant l’agriculture et l’élevage, puis maîtrisant le travail du fer. Des royaumes se forment et les échanges se multiplient avec le monde méditerranéen au nord. Tour à tour se forment de grands empires : Ghana, Mali, Sonrhaï. 

A partir du XVe siècle, les Européens multiplient les contacts avec l’Afrique. Ils échangent avec les pays côtiers des produits divers contre de l’or, de l’ivoire. Mais l’essentiel du commerce porte sur le trafic des esclaves et la traite négrière pratiquée en direction de l’Amérique. 

Au XIXe siècle, la révolution industrielle et la saturation du marché font reculer le trafic des esclaves mais favorisent une nouvelle forme de domination : la colonisation. 

Après la Seconde Guerre mondiale, des revendications ouvrent le chapitre des décolonisations, les derniers pays accèdent à la souveraineté internationale dans les années 1970.

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