Après la mort de Philippe, Alexandre accède au trône. Les tentatives de révoltes qui avaient éclatées dans les cités grecques à la mort de Philippe encouragent le jeune souverain à entraîner les forces vives des cités grecques dans une entreprise démesurée : la conquête de l’immense empire perse. Alexandre part pour l'Asie (334 av. J.-C.) avec une armée de 35 000 fantassins et de 5 000 cavaliers.
Une longue série de conquêtes et de victoires s'ensuit. L’Asie Mineure, la Syrie et l’Égypte sont retirées du joug perse. Alexandre pénètre au cœur même de l'empire perse. Il franchit ensuite l'Euphrate et le Tigre pour conquérir Suse et Babylone en 331 puis Persépolis (330). Lorsque Darius III - qui était en fuite - est assassiné, Alexandre se présente comme son successeur et se met à agir comme un souverain perse. Il entend unifier le territoire au moyen d’un mélange culturel (dont celle de la Grèce) afin de ne former qu’un seul élément. Arrivées à l’Indus, les troupes refusent d’aller plus loin. Alexandre meurt sur le chemin du retour, à Babylone, en 323. Les conquêtes sont consolidées par la fondation de cités. La plupart de ces dernières sont nommées « Alexandrie ». Son entreprise a permis de diffuser la culture et le modèle de la cité grecque jusque très loin en Orient.