La chute de l’URSS en 1991 (démission de Gorbatchev) change le statut des États-Unis ; de superpuissance, ils deviennent une hyperpuissance (Hubert Védrine) ; c’est le début de la « décennie états-unienne » (1991-2001).
Les États-Unis sont alors les « gendarmes du monde ». Mais l’antiaméricanisme monte, notamment en Amérique Latine et au Moyen-Orient. La Chine s’affirme comme la 2e puissance mondiale dès le milieu des années 2000.
Les autres membres des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Afrique du Sud) s’affirment sur la scène internationale.
D’anciennes puissances sont reléguées comme la France ou le Royaume-Uni.
Le monde unipolaire de la décennie 1990 cède la place à un monde plus multipolaire au début du XXIe siècle, avec les attentats du 11 septembre 2001 qui montrent la vulnérabilité des États-Unis (près de 3 000 victimes) et de leurs systèmes de sécurité.