La culture en général et le spectacle vivant en particulier constituent des secteurs économiques à part entière. Ces secteurs présentent des caractéristiques particulières, un dynamisme propre. La consommation de biens et services culturels des ménages augmente depuis longtemps. C’est pourquoi la culture occupe une place relativement importante dans les activités économiques et la production de richesses.

Dans ce contexte, l’artiste est au centre de toute une économie et, en même temps, est largement dépendant de cette économie. La situation de l’emploi dans le domaine du spectacle vivant peut être difficile. La culture ne compte pas au nombre des biens de première nécessité et, en cas de crise, comme lors de la pandémie liée au nouveau coronavirus démarée en 2020, les travailleurs du monde du spectacle, artistes notamment, peuvent être durement affectés.

Il existe de nombreux domaines parmi les activités économiques culturelles. Certains relèvent de biens culturels reproductibles (audiovisuel, édition, presse, musique enregistrée). D’autres concernent les biens culturels non reproductibles (patrimoine, architecture, arts visuels). Certains constituent des services (spectacle vivant, enseignement culturel).

Ensuite, le travail d’économiste consiste à interpréter, à partir de la lecture d’indicateurs de consommation et de production, l’évolution des dépenses culturelles dans la consommation des ménages et des activités économiques culturelles dans le PIB, et à en connaître les principaux déterminants (prix, fréquentation, dépenses publiques). À partir de la lecture d’indicateurs de consommation, de production et d’emploi, il importe de comparer le poids, dans le PIB et dans l’emploi total, des activités économiques culturelles avec celui d’autres branches économiques.