Le spectacle vivant comporte une pluralité de domaines particuliers, dont les différences de contexte sont parfois fortes. Par exemple, la situation du théâtre et celle des concerts musicaux sont très différentes. Il est donc important de connaître la diversité des domaines du spectacle vivant.
Les entreprises du secteur du spectacle vivant se distinguent en fonction de leur taille, c’est-à-dire du nombre de leurs salariés. On identifie également leurs fonctions particulières : création, production ou diffusion, certains pouvant intervenir à plusieurs niveaux. Leurs statuts juridiques peuvent différer selon qu’ils appartiennent au secteur public ou bien au secteur privé.
Ce qu’on appelle la loi de la « fatalité des coûts » signifie que le spectacle vivant est une activité économique spécifique. La productivité du travail est stagnante. L’impact du progrès technique est relativement faible, même si la révolution numérique joue un rôle notable. L’influence de l’évolution des prix sur celle de la demande est importante en raison du caractère accessoire des spectacles pour les ménages.
Ces caractéristiques particulières expliquent le soutien ancien et constant des pouvoirs publics : il s’agit d’un secteur par nature fragile, instable, dont les perspectives sont toujours incertaines. Le soutien public permet d’apporter un peu de confiance et de stabilité à ce secteur.
Les entreprises de spectacle vivant élaborent des stratégies afin de lutter contre la « fatalité des coûts ». Elles cherchent à augmenter la fréquentation et/ou la qualité de la production. Elles recherchent des gains de productivité. Elles créent des activités dérivées.