La distribution géographique des villes et leur hiérarchie dans l’espace national dessine ce qu’on appelle le réseau urbain. On en distingue habituellement plusieurs types :
- Macrocéphale quand une ville domine largement le réseau (France, Royaume-Uni, Argentine). On calcule l’indice de primatie qui donne une idée de la concentration du réseau urbain : 4 au Royaume-Uni ou au Mexique ; 6 en France ; 10 en Hongrie ou en Argentine ; 15 en Mongolie
- Bicéphale quand deux villes dominent presque à égalité : Espagne, Canada, Pays-Bas, Brésil…
- Polycentriques lorsqu’aucune ville ne domine vraiment le réseau : Allemagne, Inde
À cette hiérarchie fondée sur le poids démographique des agglomérations, il faut ajouter la capacité de polarisation de l’espace par les villes, leur degré de centralité en fonction de la spécialisation des services et des emplois que ces villes peuvent offrir. En France par exemple, on distingue :
- Paris qui domine la hiérarchie et polarise l’ensemble du territoire
- Des métropoles régionales importantes (Lille, Bordeaux, Toulouse, Lyon, Marseille…)
- Des métropoles régionales de second rang (Montpellier, Clermont-Ferrand, Metz, Nancy…)
- Des villes d’importance moindre (Tours, Orléans, Avignon…)