Une conurbation marquée par les industries :
Une densité urbaine peu commune :
- Trois noyaux distincts : Lille, Roubaix, Tourcoing ;
- Faible distance entre chaque noyau :
- Lille – Roubaix 10 km
- Roubaix – Tourcoing 4 km
- Ancienneté de la suprématie lilloise : citadelle Vauban, plus forte densité.
Une conurbation :
- Coalescence des banlieues ;
- Mise en relation par chemin de fer, puis réseau routier ;
- Urbanisation traditionnelle particulière liée à l’industrie : les courées.
Des industries typiques du Nord de la France :
- Industries textiles (laine puis coton) : filatures, tissages, teintureries (Hem) ;
- Industries agro-alimentaires : brasseries (Mons), malteries (Baisieux), chocolateries ;
- Localisation traditionnelle près des voies ferrées ou dans tissu urbain (Roubaix, Tourcoing).
Un paysage urbain en restructuration :
Une reconversion industrielle incomplète :
- Disparition d’usines entre les 2 éditions : crise, chômage, friches industrielles ;
- Exurbanisation : nouvelles zones industrielles en périphérie (Neuville) ;
- Conversion ancienne des industries dans le commerce : La Redoute (Roubaix), Vertbaudet (Tourcoing) ou en magasins d’usine (modèle troyen) : Roubaix ;
- Développement des centres commerciaux en périphérie.
Une métropole : la concentration du tertiaire supérieur à Lille :
- Fonction universitaire ;
- Quartier Lille-Europe : nouveau centre d’affaires ;
- Parc Eurosanté : biologie, biotechnologies…
Les nouveaux axes de la croissance urbaine :
- Périurbanisation et rurbanisation : diversité des formes de lotissements (Bondues, Linselles, Ronq) ;
- Importance des axes de transports : à la fois liens et coupures ;
- Ville nouvelle de Villeneuve d’Ascq : universités, stade, loisirs.