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Une urbanisation généralisée mais inégale

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Un monde toujours plus urbain

À l’échelle mondiale, la population urbaine a dépassé la population rurale aux environs de 2005. En 2020, 56 % de la population mondiale vit en ville. En 2050, la proportion devrait être de 65 %.

En valeur absolue, le nombre d’urbains aura plus que doublé entre 2000 et 2050. Cependant le nombre de ruraux est en ce moment à son maximum et ne va décroître que très lentement.

Une transition urbaine plus ou moins achevée

En 1971, W. Zelinsky propose le modèle de la transition urbaine qui serait le passage d’une situation traditionnelle avec une population très majoritairement rurale à une situation moderne avec une population très majoritairement urbaine. Durant cette transition, l’augmentation du taux de population urbaine se ferait essentiellement par migration (exode rural).

Les taux d’urbanisation différents que l’on peut observer actuellement d’un pays à l’autre seraient dus à la situation plus ou moins avancée des pays dans ce processus de transition : les pays ayant entamé la transition en premier (Europe de l’Ouest, Japon, Amérique du Nord) l’ayant terminée, les pays ayant entamé le processus plus tard (Asie, Afrique) étant encore en cours de transition.

Transition urbaine et transition démographique

Le modèle de la transition urbaine ne tient pas suffisamment compte du rôle joué par la transition démographique. En fait, transition urbaine et transition démographique sont souvent contemporaines et influent l’une sur l’autre.

Lors de la première phase :

  • Le début de la transition démographique entraine une pression sur les campagnes qui voient une partie de leur population migrer vers les villes.
  • Les migrants venant de la campagne étant de jeunes adultes, donc des personnes en âge de procréer, ils « déplacent » une partie de la natalité en ville. La natalité urbaine reste très élevée, voire augmente.
  • Les progrès dans la médecine et dans l’hygiène étant plus importants en ville, la mortalité diminue plus vite en ville qu’à la campagne. L’accroissement naturel est très élevé, la population urbaine augmente de plus en plus rapidement.

 

Lors de la seconde phase :

  • L’accroissement naturel baisse plus rapidement en ville qu’en campagne du fait d’une avancée plus rapide dans la transition démographique : sociétés urbaines plus « modernes » que les sociétés rurales.
  • Les flux migratoires en provenance de la campagne se réduisent car la population rurale susceptible de migrer devient de plus en plus faible.

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