Après la guerre du Péloponnèse, une grave crise secoue les cités. Athènes en est la première victime. Les conditions imposées par Sparte sont drastiques : destruction des murs d’enceinte, soutien au régime oligarchique et tyrannique des Trente tyrans qui commettent de nombreux crimes et confiscations. La démocratie est rétablie mais la cité est déstabilisée. Le jugement du philosophe Socrate, condamné à mort par l’Assemblée, le démontre bien. L’ingérence perse déstabilise les rapports entre cités : les Perses fournissent de l’or d’abord aux Spartiates qui leur promettent le contrôle des cités ioniennes.
Le morcellement politique et les guerres continuent, animées par une nouvelle cité forte, Thèbes et son grand général Epaminondas qui s’oppose aux Spartiates aidés par les Perses. Il les renversera en 371 à Leuctres. Ces divisions laissent le champ libre au renforcement de la Macédoine et aux visées conquérantes de son roi ingénieux, Philippe II. Envoyé comme otage à Thèbes, Philippe apprend des Grecs et réforme son armée. Il sait jouer des divisions entre les cités et en 338 il est reconnu de toutes les cités grecques qui sont désormais soumises.