La statuaire grecque renaît à l’époque archaïque. Associée à la sphère religieuse, les kouroi, ces jeunes hommes dont l’identité reste mystérieuse, sont debout, nus en position statique un pied en avant et les bras collés le long du corps. La musculature est matérialisée par des incisions. Le visage affiche un léger sourire, les yeux sont en amande et les cheveux sont en mèches perlées et retombent sur les épaules.
A l’époque classique, ces caractéristiques évoluent. Les muscles sont plastiques, le sourire disparaît et les poses se complexifient. Polyclète met au point son canon et met en place un léger chiasme pour donner vie à la pierre. Praxitèle, dans la lignée, amplifie ce chiasme et propose un nouveau canon. Dans les deux cas, la recherche d’un idéal de beauté est perceptible. Les sujets varient également, athlètes, héros et dieux sont mis en avant.
A l’époque hellénistique, des thèmes plus familiers font leur apparition. Les défauts ou peurs sont alors mis en exergue par les artistes.