Les femmes, dans la statuaire grecque, réapparaissent dès le VIIe siècle av. J.-C. Ce sont des korai dont l’identité est inconnue. Leur représentation est codifiée et sert probablement au culte. Ce sont des statues en pieds, statiques et dont la seule expression se résume au sourire archaïque. Par ailleurs, elles sont habillées d’un chiton long et lourd visible, entre autres, sur la dame d’Auxerre.
Comme pour les hommes, le sourire archaïque disparaît à la fin de la période archaïque. Durant la période classique, les statues féminines sont les supports privilégiés du style riche. Il apparaît aux alentours de 420 av. J.-C. et se caractérise par l’utilisation d’un drapé mouillé que l’on peut voir dans la ménade de Scopas.
Au IIIe-Ier siècle av. J.-C., la femme perd une partie de son vêtement dévoilant ainsi sa poitrine. Elle adopte, dans le même temps, une posture « hélicoïdale » à l’image de ce que l’on peut voir avec Vénus de Milo. Elle est littéralement en train de perdre son drapé.