Les éditeurs de presse font appel à l'État pour qu’il les aide à survivre dans un contexte de grave baisse des ventes (kiosque et abonnements) et de fuite des annonceurs vers d’autres médias. En contrepartie de ces aides, les pouvoirs publics soumettent la presse à une réglementation spécifique.
Les obligations imposées sont tout d’abord des obligations de transparence. Elles sont la condition du contrôle du respect des exigences d'indépendance et de pluralisme. Le public doit pouvoir connaître l'identité des propriétaires et responsables des périodiques.
D’autres obligations visent à assurer l’indépendance des organes de presse et, par suite, des contenus qu’ils publient. Cette indépendance est principalement une indépendance à l'égard des intérêts financiers, français et étrangers.
Les dernières obligations visent à garantir le pluralisme de la presse dans son ensemble. Ainsi, des dispositifs anti-concentration permettent de s’assurer que les principaux titres de presse ne sont pas aux mains d’un ou de quelque(s) propriétaires.