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L'Asie

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La mosaïque asiatique

L’Asie se caractérise en premier lieu par sa démographie. Réunissant deux des plus grands foyers de peuplement de la planète (l’Inde et la Chine), elle a toujours été de très loin la région la plus peuplée du monde.

Cette force démographique est aussi une faiblesse : il faut nourrir, loger, discipliner et éduquer ces masses humaines. 

Les deux poids lourds démographiques de la région sont à l’origine de ses deux principales aires de civilisation : les influences chinoises et indiennes débordent largement des frontières de la Chine et de l’Inde actuelle.

Il faut enfin compter avec d’autres civilisations rayonnantes et originales comme le Japon, longtemps expansionniste, ou l’Indonésie, premier pays musulman du monde. En Asie du Sud-Est, l’ancienne Indochine française constitue un carrefour marqué par le croisement de toutes ces influences.

Géopolitique de l'Asie

La géopolitique asiatique se résume pour l’essentiel aujourd’hui à une opposition entre une Chine en expansion et tous ses voisins coalisés, malgré leurs différences, par la même crainte à l’égard des ambitions de Pékin.

Pourtant, le rôle de l’épouvantail en Asie revint longtemps au Japon qui s’est rendu coupable de graves exactions lors de sa période d’expansion impérialiste du début du XXe siècle. 

Tout aussi inquiet que le Japon et l’Inde du réveil chinois, les États-Unis sont de plus en plus présents dans la région où ils tentent d’endiguer autant que faire se peut la puissance chinoise. 

À une échelle plus fine, des conflits de nature différente persistent, notamment entre l’Inde et le Pakistan qui se disputent le contrôle de la province du Cachemire depuis leur séparation en 1947.

L'Asie dans la mondialisation

Longtemps cantonnée dans un Tiers-monde en retard de développement, l’Asie s’est spectaculairement insérée au capitalisme mondialisé depuis les années 1990.

Tout est parti du Japon qui, sous la protection bienveillante des États-Unis, a su dès les années 1970 s’imposer comme une puissance économique incontournable dans la région et au-delà, menaçant un temps de détrôner les États-Unis. 

Puis ce fut le tour des Dragons et des Tigres qui ont bénéficié de la montée en gamme japonaise pour récupérer des activités économiques qui ont facilité leur décollage.

Enfin, la Chine communiste s’est ouverte au monde capitaliste avec la création de zones économiques spéciales sur son littoral dans les années 1980, puis son entrée dans l’OMC en 2001. Elle s’est depuis imposée comme l’incontournable « usine du monde » et son milliard de consommateurs suscitent toutes les convoitises.

La Chine, superpuissance du XXIe siècle ?

Le décollage économique de la Chine, s’est accompagné depuis le début des années 2000, d’une volonté de plus en plus ouverte de rivaliser avec les grandes puissances géopolitiques, à commencer par les États-Unis.

Cette volonté se manifeste notamment à l’ONU, où Pékin n’hésite pas à s’opposer frontalement à Washington, notamment lorsqu’il s’agit de faire respecter le sacro-saint principe de non ingérence dans les affaires d’un État. 

Elle passe aussi par la multiplication des investissements chinois dans le monde, et notamment en Afrique qui fournit au pays une part croissante des matières premières indispensables au bon fonctionnement de son industrie.

Si le hard power chinois est en consolidation constante, son soft power souffre encore de l’image répressive qui colle au régime depuis les événements de la place Tian’anmen (1989), et que ne contribuent pas à améliorer les fréquents heurts au Tibet.

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