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L'économie mondiale depuis 1945

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Les Trente Glorieuses

C’est l’économiste français Jean Fourastié qui, en 1979, invente l’expression « Trente Glorieuses » pour désigner rétrospectivement la période économiquement faste pour les pays occidentaux, qui va de la fin de la Seconde Guerre mondiale au premier choc pétrolier, en 1973.

Le dynamisme économique de cette période au cours de laquelle le PIB des pays occidentaux croît en moyenne de 5% l’an, est d’abord encouragé par les investissements massifs liés à la reconstruction. 

L’expansion démographique (baby boom) et l’entrée dans la société de consommation entretiennent la croissance économique qui se traduit par une situation de plein emploi, alors même que les femmes font massivement leur entrée sur un marché du travail en voie de tertiarisation avancée.

Le monde socialiste

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le monde socialiste, placé dans l’orbite de l’URSS, connaît d’importantes mutations économiques. La planification voulue par Staline met l’accent sur deux priorités : l’exploitation des matières premières et le développement d’une industrie lourde.

Si ce modèle remporte des succès en termes de productivité, il ne permet pas d’assurer aux citoyens un niveau de prospérité comparable à celui du monde capitaliste. 

C’est pourquoi Khrouchtchev d’abord, et surtout Gorbatchev dans les années 1980, vont
tenter sans grands succès de le réformer en y introduisant une petite dose de capitalisme. 

Trop dépendant du secteur primaire et miné par les dysfonctionnements de la planification, le modèle soviétique s’effondre à l’orée des années 1990, laissant derrière lui un champ de ruines économiques.

Le Tiers-monde

C’est au démographe français Alfred Sauvy que l’on doit l’invention, en 1952, de l’expression « Tiers monde » pour désigner les pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique récemment décolonisés et qui entendent ne s’aligner ni sur l’URSS ni sur les États-Unis, les deux Grands d’alors.

Ces pays ont en commun, outre leur passé colonial, de partager une même situation de dépendance économique : principalement cantonnés à l’exportation de matières premières alors peu rémunératrices, ils ne peuvent en retour importer qu’en quantité limitée des produits manufacturés trop onéreux pour eux.

D’où la tentative de développer des stratégies dite d’« industrialisation en substitution aux importations » qui s’avèrent coûteuses mais peu efficaces. L’enrichissement de certains pays du Tiers monde grâce aux chocs pétroliers fait éclater le groupe dans les années 1980.

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