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La mondialisation

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Les étapes de la mondialisation

Les géographes appellent « mondialisation » le processus qui voit les différentes parties de la planète nouer des relations de plus en plus étroites au point de constituer désormais un système parfaitement intégré.

Ce rapprochement a des racines anciennes qui remontent au moins à la découverte de l’Amérique par les Européens en 1492, et s’est accéléré avec la colonisation de l’Afrique, de l’Asie et de l’Océanie au XIXe siècle.

Mais la mondialisation s’est vraiment raffermie avec la fin de la Guerre froide et le triomphe du modèle libéral qui a stimulé les échanges internationaux. Surtout, les progrès techniques ont facilité la multiplication des flux de toutes natures (matériels, immatériels, migratoires), contribuant à faire du monde un véritable « village global » (M. McLuhan).

Les acteurs de la mondialisation

La mondialisation n’est pas un phénomène spontané mais la conséquence de la volonté d’acteurs qui en ont permis l’émergence.

Les premiers acteurs de la mondialisation sont d’abord les États, car ce sont eux qui, par leur politique de libéralisation économique, ont ouverts les portes à la mondialisation des échanges commerciaux. 

Mais les grands gagnants de la mondialisation sont sans doute les firmes transnationales (FTN) qui savent parfaitement jouer des différences (salariales, législatives ou fiscales) entre les territoires pour maximiser leurs bénéfices par le biais de la division internationale du travail (DIT).

Les citoyens ne sont pas en reste qui, au travers d’organisations non gouvernementales (ONG), se sont organisés pour faire entendre leur voix et peser sur le cours de la mondialisation.

La mondialisation en débats

L’accélération de la mondialisation durant les années 1990 a suscité de vives controverses. Un mouvement antimondialiste s’est alors développé, dénonçant la mise en concurrence des peuples asservis aux lois d’un marché tout puissant.

Rapidement cependant, l’anti-mondialisme s’est mué en un altermondialisme : il ne s’agissait plus de condamner la mondialisation en soi, mais la tonalité jugée trop libérale qu’elle prenait.

Le mouvement altermondialiste, incarné par des ONG comme ATTAC, a été à son apogée à la fin des années 1990 et au tout début des années 2000. Il se faisait alors particulièrement entendre lors d’immenses manifestations à l’occasion des sommets du G20 et de l’OMC, ainsi que par l’organisation de ses propres « forums social mondial ». 

Le mouvement a perdu en audience depuis l’âge d’or du début des années 2000.

Un monde de plus en plus interdépendant

Les échanges mondialisés entraînent le développement d'entreprises multinationales et rendent les économies des pays de plus en plus dépendantes les unes des autres.

Ils limitent les risques de conflits ouverts mais peuvent entraîner des dissymétries socio-économiques dommageables aux populations (concurrence du système du travail chinois avec les systèmes européens beaucoup plus protecteurs).

Cette mondialisation principalement économique, s'accompagne de migrations de travailleurs de plus en plus importantes, qui engendrent une mondialisation culturelle sur le modèle américain mais aussi un multiculturalisme de plus en plus important, dont les "villes mondiales" sont les incarnations (New York, Paris, Londres). 

Ce développement sans précédent des relations entre toutes les parties de la planète résulte aussi de progrès extraordinaires, depuis la seconde moitié du XIXe siècle, dans les moyens de transport et de communication, permettant aujourd'hui de faire le tour du monde en moins de 24h et d'être informé de manière instantanée sur ce qui se passe à travers le monde.

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