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Les Amériques

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Géohistoire des Amériques

Le continent américain se découpe géographiquement en trois grands ensembles qui se sont longtemps largement ignorés les uns les autres : l’Amérique du Nord qui inclut le Mexique, l’Amérique centrale qui inclut la Caraïbe, et l’Amérique du Sud. 

Culturellement, le continent se divise en deux grands blocs : l’Amérique anglo-saxonne, essentiellement composée du Canada et des États-Unis, et l’Amérique latine, qui va du Mexique à la Terre de Feu. 

L’irruption des Européens a profondément bouleversé la physionomie du continent. D’abord d’un point de vue démographique avec l’arrivée d’esclaves africains puis d’immigrants européens au XIXe siècle. 

D’un point de vue territorial aussi : la côte atlantique a longtemps été la plus dynamique. L’essor de l’Asie contribue aujourd’hui à rééquilibrer le territoire américain en renforçant l’attractivité du littoral pacifique. 

L'Amérique latine entre dépendance et émancipation

Bien que constituant à la fois spatialement et démographiquement la partie la plus importante du continent américain, l’Amérique latine est placée depuis le XIXe siècle dans la dépendance des États-Unis.

Cette dépendance a été théorisée au XIXe siècle par le président James Monroe. Selon lui, le continent américain constituait la chasse gardée des États-Unis qui seuls pouvaient y intervenir, ce dont ils ne se sont pas privés depuis lors à chaque fois que leurs intérêts le nécessitaient.

Cette soumission aux États-Unis n’est cependant pas sans avoir suscité des contestations. Le premier à s’y opposer radicalement fut Fidel Castro au pouvoir à la Havane à partir de 1959. Plus récemment, le président vénézuélien Hugo Chavez a tenté de raviver la flamme de l’antiaméricanisme non sans un certain succès y compris hors du continent.

Forces et faiblesses de la puissance américaine

Malgré la grave crise économique qui les frappe en 1929, les États-Unis ont accédé dans l’entre-deux-guerres au rang de première puissance mondiale.

Durant la guerre froide, ils ont dû partager ce statut de superpuissance avec l’URSS dont ils sont finalement venus à bout à l’orée des années 1990. Depuis lors, ils sont, selon le mot d’Hubert Védrine, devenus une « hyperpuissance », c’est-à-dire une puissance sans rival de taille comparable.

La puissance des États-Unis repose d’abord sur leur capacité militaire impressionnante (hard power), mais elle passe aussi par leur force de séduction (soft power). Cette dernière a cependant des limites car les États-Unis suscitent aussi dans certaines parties du monde un important sentiment de rejet.

Le Brésil : éternel émergeant ?

La puissance brésilienne repose d’abord sur la maîtrise d’un territoire immense qui sert de base à une puissante industrie agro-alimentaire tournée vers l’exportation. 

Le pays a également développé un tissu industriel compétitif, notamment dans le secteur aérien avec le constructeur Embraer. Il peut également compter sur les revenus du pétrole exploité par la société nationale Petrobras.

Enfin il jouit d’un puissant soft power, samba et ballon rond contribuant à la popularité universelle du pays. 

Pourtant, tout n’est pas rose au Brésil, un pays certes émergent, mais dont les écarts de richesses ne cessent de croître, provoquant des explosions sociales à répétition. Faute de combler ces inégalités, et de venir à bout d’une corruption et d’une violence endémiques, le Brésil risque bien de rester, selon le mot de Clemenceau, « un pays prometteur et qui le restera ».

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