Le XXe siècle a vu la population mondiale augmenter dans des proportions inédites du fait de la diffusion au monde entier du phénomène de la transition démographique. Alors que la Terre comptait 1,5 milliard d’habitants en 1900, ils étaient plus de 6 milliards en l’an 2000.
Pourtant, malgré les prédictions de famine généralisée régulièrement lancées par les tenants des thèses malthusiennes, l’humanité est globalement parvenue à accroître suffisamment sa production agricole pour subvenir aux besoins de l’ensemble de ses membres.
Les rares famines qui persistent en ce début de XXIe siècle ont d’abord des causes politiques. Mais l’enjeu n’est aujourd’hui plus tant celui de la quantité que celui de la qualité : il faut parvenir non seulement à nourrir les hommes, mais à le faire de manière saine pour éviter carences et obésité.