C’est peut-être l’un des mots les plus utilisés en économie mais pourtant, sa définition reste souvent approximative et l’on a du mal à saisir pleinement le concept.

Le fonctionnement capitaliste de l’économie apparaît dès le XVe siècle avec l’apport massif d’or suite à la découverte de l’Amérique mais se développe surtout à partir du XVIe siècle avec le développement du commerce et de l’industrie. Si la forme du capitalisme change au cours de l’histoire, on peut néanmoins retenir trois traits fondamentaux :

  • La propriété privée des moyens de production. Dans un régime capitaliste, les machines sont détenues par le propriétaire de l’entreprise. Cela change des périodes précédentes où les moyens de production pouvaient appartenir soit à l’Etat soit aux personnes impliquées dans la production (un petit artisan au Moyen Âge était propriétaire de son marteau par exemple).
  • La relation salariale. Avant l’émergence du capitalisme, il existait de multiples petits ateliers de production où chaque artisan fabriquait et vendait sa marchandise. L’émergence du capitalisme est concomitante avec l’émergence des firmes, lieux où l’on regroupe les travailleurs afin de produire. Il s’est ainsi développé un rapport particulier entre le détenteur des moyens de production (le capitaliste) et le travailleur, le salariat. Ainsi, le travailleur vend sa « force de travail » contre une rémunération.
  • Une économie de marché. Dans le système capitaliste, le marché organise les échanges selon la « loi » de l’offre et de la demande. Le prix du marché permet ainsi de rassembler le maximum d’offreurs et de demandeurs. Afin de fonctionner correctement, le marché nécessite selon les économistes libéraux le moins d’intervention étatique et la liberté totale de commerce, d’échange…