Au début du XXe siècle, malgré l’ascension rapide des États-Unis, l’Europe demeure le cœur géo-économique de la planète. Elle bénéficie des retombées de la première révolution industrielle apparue en Angleterre dès la fin du XIXe siècle.
D’abord dominée par la machine à vapeur et le charbon, l’industrie connaît un nouvel essor à la fin du XIXe siècle avec le développement de l’usage du pétrole et du moteur à explosion. Cette deuxième révolution industrielle, marquée par le triomphe de l’automobile et de la sidérurgie, permet à l’Allemagne de rivaliser économiquement avec le Royaume-Uni.
Sur le plan géopolitique, la puissance britannique est en revanche inégalée. Londres règne alors sur un empire mondial de près de 30 millions de km2 (20% des terres émergées) et 400 millions d’individus (un quart de l’humanité).