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Les déséquilibres macroéconomiques et financiers

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Inflation et déflation

L’inflation (resp. la déflation) correspond à la hausse (resp. la baisse) auto-entretenue du niveau général des prix (NGP) quand la désinflation correspond à la baisse de l’inflation. Leur mesure repose généralement sur l’indice des prix à la consommation.

Les conséquences néfastes de l’inflation peuvent être : la création de distorsions (entre prêteurs et emprunteurs par exemple), de générer une spirale inflationniste, de réduire la compétitivité à court terme par rapport à l’extérieur.

Mais un faible niveau d’inflation garantit un bon climat social et les conséquences néfastes de la déflation sont : un renchérissement de la valeur réelle de la dette et le risque d’une spirale déflationniste. Le premier rôle de la Banque Centrale Européenne est de lutter contre l’inflation.

Le chômage : évolution et analyses

La mesure du chômage date de la toute fin du 19e siècle avec le développement du salariat et des crises économiques. Différentes définitions et mesure du chômage sont effectuées : par exemple, par Pôle Emploi ou l’INSEE  (d’après le Bureau International du Travail) en France.

L’incertitude de la définition peut être approchée par la notion de « halo » du chômage. Il existe un chômage naturel et un chômage d’équilibre. Les causes du chômage peuvent être : l’arbitrage travail-loisir, un déséquilibre de marchés (Keynes, Malinvaud), des salaires ou indemnités trop élevés (Stiglitz, Yellen, Blanchard, Summers, Lindbeck, Snower), des problèmes d’appariement (Mortensen, Pissarides), l’existence de contrats implicites (Azariadis), la présence de syndicats (Dunlop).

Les crises financières et leur régulation

Une crise financière se définit comme la conjonction d’une crise bancaire, boursière et souvent d’une crise de change. Il existe des crises de première (crise de change comme la crise mexicaine de 1994), de deuxième (due aux anticipations auto-réalisatrices, comme la crise du système monétaire européen de 1992) et de troisième génération (conjonction d’une crise de change et bancaire, comme la crise asiatique de 1997).

Boyer, Dehove et Plihon étudient en 2004 que les crises financières se produisent davantage quand la régulation est faible. Celle-ci s’est alors organisée autour de différentes mesures : la qualité de préteur en dernier ressort de la Banque Centrale (Bagehot), la régulation des activités bancaires et assurantielles (Glass Steagall Act de 1933 aux Etats-Unis et accords de Bâle).

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