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Biologie, neuro-anatomie et neuro-pharmacologie 1

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Les émotions en psychophysiologie

Les émotions ont été étudiées dans le cadre de la psychophysiologie à plusieurs niveaux : neuronal, hormonal, sociétal, psychologique, etc. Or, il existe également des émotions de base (Ekman, 1982 ; Izard 1991 ; Tomkins 1980). Ces émotions primaires/basiques sont différenciées les unes des autres et caractérisées biologiquement par des réactions qui seraient préprogrammées.

Selon Ekman (1992), il existe six émotions de base : la peur, la surprise, la joie, la tristesse, la colère et le dégoût. Elles sont dites basiques car les autres émotions seraient des combinaisons de ces émotions basiques. 

De plus, une émotion fondamentale a plusieurs caractéristiques.
Elle :

  1. Possède un signal universel distinct ;
  2. Est présente chez d’autres primates que l’humain ;
  3. A une configuration propre de réactions physiologiques ;
  4. Est associée à des événements déclencheurs universels distincts ;
  5. A des réponses émotionnelles ou des composantes convergentes ;
  6. Est rapidement déclenchée ;
  7. Est de courte durée ;
  8. Est évaluée automatiquement ;
  9. Apparaît spontanément.

Les rythmes

Un rythme biologique est une suite de variations physiologiques. Il s’agit donc d’un phénomène périodique et prévisible. Quatre paramètres caractérisent un rythme biologique : le mésor, l'amplitude, l'acrophase et la période. 

  • La période représente la durée d’un cycle complet de la variation rythmique étudiée. Si la période est de 24h, on parle de rythme circadien. Il s'agit d'un intervalle de temps mesuré entre deux épisodes qui vont se reproduire à l'identique.
  • Le mésor est le niveau moyen ajusté du rythme et couvre un cycle complet.
  • L’amplitude du rythme correspond à la moitié de la variabilité totale. C'est la distance entre le mésor et le pic le plus haut (ou plus bas). Elle représente la variabilité totale de la valeur biologique.
  • L’acrophase est la localisation du sommet de la fonction utilisée pour l’approximation du rythme. Il s'agit de la position de la plus haute valeur de la variable.

Un rythme est constitué d'une composante exogène et d'une composante endogène :

  • La composante exogène est liée à l’environnement : les heures de repas, début et fin du travail, etc
  • La composante endogène est interne à l'individu : heure préférentielle d'endormissement, etc

Les facteurs endogènes et exogènes interviennent de façon conjointe dans un rythme.

Les états de vigilance

Comme chez tous les vertébrés, le cerveau humain est soumis à l'alternance de trois états de vigilance : l'éveil et deux types de sommeil (lent et paradoxal). 

L'éveil

C'est l'ensemble des moments de conscience (environ 2/3 du temps chez l'adulte). Cet état oscille de façon plus ou moins rapide entre des temps d'éveil actif (cerveau en alerte et activité électrique cérébrale rapide) et des temps d'éveil passif (porte ouverte vers le sommeil, gestes lents, yeux moins vifs, temps de réaction plus long, moins enclin à la communication).

      Le sommeil lent : ralentissement et une augmentation d'amplitude progressive des ondes électriques corticales
Décomposé en quatre stades de profondeur croissante : le stade I correspond à l'endormissement ou à un état de pré-réveil. Le sommeil est léger en stade II. Les stades III et IV sont caractérisés par un sommeil très profond

Le sommeil paradoxal

Succédant au sommeil lent, c'est le sommeil où l'on rêve. L'activité cérébrale est sensiblement équivalente à celle de l'éveil.

Ces états de vigilance diffèrent en fonction de l'âge (nourrisson, enfant, adulte, personne âgée)

La transmission synaptique

Un neurone est composé :

  • Du soma : corps cellulaire du neurone qui contient le noyau
  • De dendrites : structure avec des embranchements ressemblant à une arboration attachée au soma du neurone
  • D'une synapse : jonction entre le bouton terminal d'un axone et la membrane d'un autre neurone
  • D'un axone : structure cylindrique fine et allongée qui conduit l'information du soma vers les boutons terminaux
  • De boutons terminaux : renflement à l'extrémité d'un embranchement d'un axone.

La communication entre les neurones repose sur le concept de transmission chimique. Voici les étapes de la transmission synaptique :

  1. Arrivée du potentiel d’action au niveau du bouton synaptique : dépolarisation de la membrane (au repos, les ions K+ sont plus concentrés à l'intérieur de la membrane neuronale. Les ions Na+ et Cl- sont plus concentrés à l'extérieur)
  2. Ouverture des canaux Ca2+ voltage-dépendants, ce qui entraîne une forte entrée de calcium à l’intérieur du bouton synaptique. Le neurone est dépolarisé
  3. Fusion des vésicules et libération des NT dans la fente synaptique
  4. Fixation des neurotransmetteurs sur les récepteurs membranaires post-synaptiques
  5. Ouverture du canal et flux d’ions. L’association neurotransmetteur/récepteur provoque une modification du potentiel transmembranaire
  6. Création d’un PPS. Le neurotransmetteur est ensuite éliminé de la fente synaptique soit par recapture par le neurone postsynaptique, ou par dégradation par une enzyme dans l’espace synaptique

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