C’est la cause qui a fait émerger la neuropsychologie clinique, fonctionnelle, actuelle. Les traumas crâniens représentent la 4e cause de mortalité en France. Les origines des traumatismes crâniens sont les suivants :
- 60% des accidents de la voie publique,
- 25% de chutes,
- 15% d'agressions, accidents du sport, plaies par balles.
Le profil type du traumatisé crânien : un sujet jeune (entre 15 et 25 ans), masculin, plutôt avec un niveau socio-culturel faible. En France, on dénombre 10 000 à 15 000 nouveaux cas et 3 000 cas par an qui restent avec des déficits majeurs.
Le trauma crânien se caractérise par 3 types de mécanisme (Cohadon) :
- Accélération ;
- Décélération ;
- Choc direct plus ou moins pénétrant.
Il faut, par ailleurs, distinguer les lésions primaires (qui interviennent au moment de l’accident) des lésions secondaires (qui sont l’évolution des lésions primaires, par exemple une ischémie ou un hématome).
Le trauma crânien léger : commotion cérébrale entraînant : perte de connaissance, pas de séquelle majeure à l’imagerie et récupération rapide des fonctions cognitives (jusqu’à 3 mois).
Le trauma crânien grave (TCG) : phase de coma, amnésie du traumatisme et récupération incertaine. Les séquelles sont multiples : sensorielles, physiques, cognitives. Elles ont un impact important sur la vie quotidienne.
La prise en charge pluridisciplinaire est primordiale pour favoriser la récupération/compensation des troubles.