Les mutations
Les mutations sont à la base de la diversité allélique et la seule source de création de nouvelles séquences d’ADN. On distingue :
- les mutations ponctuelles, qui modifient un à quelques nucléotides, ce qui modifie généralement un seul gène ;
- les mutations chromosomiques, qui modifient soit le nombre de chromosomes, soit qui entraînent des gains ou des pertes de portions de chromosomes.
Les brassages génétiques au cours de la reproduction sexuée
Au cours de la méiose, des brassages génétiques favorisent la création de combinaisons alléliques originales qui n’existent pas chez les parents :
- le brassage intrachromosomique a lieu en prophase I et entraîne des échanges de fragments de chromatides entre chromosomes homologues ;
- le brassage interchromosomique, qui a lieu lors des anaphases I et II, est la répartition aléatoire des chromosomes homologues ou des chromatides sœurs.
Ces deux mécanismes augmentent le nombre de combinaisons possibles dans les cellules haploïdes produites. La
fécondation étant la fusion aléatoire de cellules haploïdes, ceci augmente encore le nombre de combinaisons possibles à l’issue de la reproduction sexuée.
Les transferts horizontaux de gènes
Les transferts horizontaux de gènes concernent des séquences d’ADN qui sont transmises d’une cellule à une autre, qu’elles soient ou non de la même espèce, en dehors des mécanismes de reproduction sexuée. Ces mécanismes peuvent être intraspécifiques, comme la conjugaison bactérienne qui permet le transfert de plasmides entre certaines populations bactériennes, ou interspécifiques comme la transformation. Ces transferts existent aussi bien chez les procaryotes que chez les eucaryotes.