Les bactéries sont des organismes de taille micrométrique à inframicrométrique et sont caractérisées par l’absence d’organites dans le cytoplasme. Les bactéries sont délimitées par une membrane cytoplasmique et une paroi. On distingue :
- Les bactéries gram-positives (ou Gram${^+}$) possèdent une paroi d’une épaisseur comprise entre 20 et 80 nm formée d’une seule couche de peptidoglycane, la muréine, séparée de la membrane plasmique par un espace périplasmique réduit ;
- Les bactéries gram-négatives (ou Gram${^-}$) qui possèdent une paroi fine de peptidoglycane dans un espace périplasmique plus développé compris entre une membrane externe et la membrane plasmique. La membrane externe est reliée au peptidoglycane grâce à des lipoprotéines de Braun. Celle-ci est reliée de manière covalente au peptidoglycane et par des interactions hydrophobes à la membrane externe.
Le cytoplasme est le siège des réactions métaboliques de la cellule, qui ne possède pas de compartiment spécialisé. La membrane cytoplasmique et sa perméabilité sélective permet la mise en place de gradients électrochimiques lors du catabolisme. Ce cytoplasme peut contenir des inclusions, visibles en microscopie électronique à transmission en raison de leur opacité, qui sont essentiellement des réserves, notamment de carbone ou de phosphate. Le chromosome bactérien, unique et circulaire, est dans un espace réduit du cytoplasme nommé nucléoïde.
Du matériel extrachromosomique nommé plasmide peut se trouver en périphérie de ce nucléoïde. Les gènes portés par ces plasmides confèrent souvent de nouvelles propriétés aux cellules qui les possèdent, leur permettant d’exploiter le milieu, de sécréter des toxines ou de résister à des antibiotiques par exemple. Des vacuoles gazeuses sont parfois visibles et permettent la flottaison des microorganismes en milieu aquatique.
Des structures externes sont parfois visibles :
- Un ou plusieurs flagelles, généralement enchâssés dans la membrane cytoplasmique, permettent le déplacement des cellules bactériennes ainsi que leur attachement à des surfaces ;
- Des pili ou des fimbriae qui sont des structures plus fines que les flagelles et qui servent à l’adhérence des cellules ou à des phénomènes parasexuels comme la conjugaison, permise par des pili sexuels.
Enfin, certaines bactéries sont capables de former des spores, composées de plusieurs couches et qui permettent à la bactérie de survivre à des hausses de température ou à d’autres conditions extrêmes. La formation des spores, ou endospores, se fait à l’intérieur d’une bactérie selon un mécanisme proche de la division cellulaire.