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Bilinguisme

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Bilinguisme – Partie 1

Sur la planète, les frontières géographiques des états ne reflètent pas toujours les frontières linguistiques. Certaines langues bénéficient d’aires d’expansion importantes et sont pratiquées au-delà des délimitations officielles d’un seul pays. Le bilinguisme est donc constitutif du monde actuel ; les communautés linguistiques se rencontrent, se croisent et se superposent. De cette manière, il est possible d’affirmer que les langues sont en contact

La définition du bilinguisme ne fait pas consensus au sein de la communauté des linguistes ; en fonction des définitions, les critères pris en compte ne sont pas les mêmes. Le linguiste André Martinet définit le bilinguisme comme la maîtrise parfaite ou identique de deux codes linguistiques.

Leonard Bloomfield complète en rajoutant le caractère natif de ces deux langues pour le locuteur ou la locutrice en cause. John MacNamara s’oppose à cette acception car, selon lui, le bilinguisme peut s’acquérir avec un apprentissage tardif. Pour Barbara Adoulilah Bauer, au vu du marché linguistique actuel, le bilinguisme rend compte d’une capacité quotidienne à utiliser deux langues. Elle mentionne néanmoins le déséquilibre d’utilisation entre ces deux systèmes linguistiques ; l’un dominant l’autre.

Bilinguisme – Partie 2

Le bilinguisme n’est pas seulement une question linguistique, il comporte des aspects culturels, sociologiques et psychologiques.

On distingue plusieurs types de bilinguisme : 

  • Le bilinguisme idéal : maîtrise parfaite des deux langues ;

  • Le bilinguisme précoce : acquisition des deux langues en milieu naturel, de manière informelle, avant l’âge de six ans ;

  • Le bilinguisme simultané : acquisition des deux langues dès la naissance et avant l’âge de trois ans ;

  • Le bilinguisme séquentiel : acquisition de la première langue, aussi appelée « langue maternelle », puis de l’autre après trois ans, aussi appelée « langue seconde » ;

  • Le bilinguisme tardif : acquisition d’une seconde langue après sept ans ;

  • Le bilinguisme soustractif : dans les situations où la seconde langue dispose d’un capital symbolique plus important, l’acquisition de celle-ci va se faire au détriment de la première langue, ce qui entrainera une perte de compétence dans cette dernière.

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