Un alcool a une fonction OH sur un Csp3 et un phénol sur un noyau aromatique.
Leur réactivité variée est due à la polarisation des liaisons C-O et O-H.
L'acidité du H vient de la polarisation de la liaison O-H. Les ROH sont déprotonés par des bases comme $\rm NaH$ ou $\rm NaNH_2$, les $\rm ArOH$, plus acides, par $\rm OH^-$ ou $\rm CO_3^{2-}$. Ils sont tous déprotonés par les métaux réducteurs.
Les alcoolates et phénates sont nucléophiles. La SN2 sur des R’−X donne des éthers (R−O−R’) (synthèse de Williamson). Mais le caractère basique des alcoolates engendre une compétition avec l’élimination. Les alcoolates tertiaires sont des bases non nucléophiles.
Le chauffage d’un allyl phényl éther cause un réarrangement sigmatropique [3,3] de Claisen.
La protonation du OH d’alcools aliphatiques permet la coupure de la liaison C-O et la synthèse d’alcènes ou de RX.