L’AMPc (Adénosine MonoPhosphate 3’5’ cyclique) est un nucléotide qualifié de second messager composé de trois éléments :

  • Une base azotée hétérocyclique : adénine
  • Un pentose : ribose
  • Un acide phosphorique relié au glucide en 3’ et 5’ (il forme un cycle).


Cette voie d’activation nécessite plusieurs étapes :

  • Fixation du ligand sur le récepteur membranaire qui lui est spécifique
  • Activation d’une protéine G
  • Activation de l’adénylate cyclase
  • Libération d’AMPc
  • Activation d’une protéine Kinase AMPc dépendante pKA
  • Cascade de phosphorylation de protéines cibles
  • Réponse physiologique 


Les récepteurs ont plusieurs caractéristiques : spécificité, affinité, saturabilité, réversibilité.

La protéine G associée à la voie de l’AMPc est hétérotrimérique, formée de trois sous-unités différentes. Elle est ainsi nommée puisqu’elle peut fixer un nucléotide de nature Guanylique : GTP ou GDP. Elle est douée d’une activité GTPase :

Elle se présente sous deux formes : inactive lorsqu’elle est liée au GDP et active lorsqu’elle est associée au GTP.

En cas d’activation, la sous-unité α se détache et active une enzyme membranaire intrinsèque appelée « adénylate cyclase ». Cette dernière catalyse la formation d’AMPc à partir d’ATP. Le second messager active la pKA. Cette dernière présente des sous-unités R régulatrices et des sous-unités C catalytiques. La fixation de l’AMPc sur les sous-unités R modifie la conformation des sous-unités C. Ce qui rend active la pKA. Elle provoque une cascade de phosphorylation qui module les activités des protéines cibles. Les réponses physiologiques sont ainsi adaptées au messager premier.