Un grand nombre de récepteurs nucléaires sont des facteurs de transcription activés par des ligands. Ils se fixent au niveau de séquences spécifiques de l’ADN (HRE Hormone Responsive Elements) pour moduler la transcription en augmentant ou diminuant l’expression du gène.
En raison de leur petite taille et leur liposolubilité, les ligands peuvent traverser les membranes cellulaires par diffusion simple. Cela concerne les hormones stéroïdes et thyroïdiennes, certains gaz… Une fois dans le cytoplasme de la cellule, il se fixe sur des récepteurs qui sont des facteurs de transcription. Ces derniers, non associés au ligand, sont sous forme de complexe inactif, avec la présence de protéines de choc thermique Hsp.
Les récepteurs ont plusieurs caractéristiques : spécificité, affinité, saturabilité, réversibilité. Ils possèdent plusieurs domaines :
- A/B. Il possède une activité transactivatrice.
- C. Il permet la liaison à l’ADN par des motifs en « doigt de zinc » et la dimérisation des récepteurs stéroïdiens.
- D. Il correspond à une zone charnière et porte la séquence signal qui assure le transport vers le noyau.
- E/F. Il assure la liaison au ligand et la dimérisation des récepteurs non stéroïdiens. Il possède une activité transactivatrice.
Lorsque le ligand de nature stéroïdienne se fixe sur le récepteur, un changement de conformation libère la protéine Hsp. Il se dirige vers le noyau. Le récepteur se dimérise. Il s’associe au niveau de séquences HRE pour moduler l’expression des gènes.