En sociologie, le holisme renvoie à l’idée que « c'est le tout qui déterminent les parties », et ce, par opposition à l'individualisme (ou, encore nommé « individualisme méthodologique », chez Raymond Boudon, après Max Weber et Raymond Aron), où ce sont « les parties qui déterminent le tout ».
Ainsi, toute l’histoire des sciences humaines et sociales est présentée, à partir de cette opposition entre deux traditions :
A) la première considère, en effet, que les phénomènes sociaux ont une « nature qui leur serait propre », et donc, bien indépendamment des consciences et des représentations individuelles (le holisme, du grec holos, signifie, ainsi, le « tout ») ;
B) la seconde considère, au contraire, que ceux-ci résultent de l'agrégation, comme dit R. Boudon, et de la combinaison des conduites d'acteurs considérés comme « rationnels », constitués comme des « atomes » logiques de l'analyse sociologique (concernant l'individualisme, on rappellera que l’individu est, précisément, « ce qui ne peut être divisé »).