1. L’objet de la psychologie sociale
"La psychologie sociale tend à comprendre et à expliquer comment les pensées, sentiments et comportements des êtres vivants sont influencés par un autrui réel, imaginaire ou implicite". (G. Allport, 1954)
[…] "discipline où l’on étudie de façon systématique les interactions humaines et leurs fondements psychologiques". (Gergen & Gergen, 1984)
"La psychologie sociale s'intéresse à autrui d'un triple point de vue : sa connaissance, les influences réciproques entre soi et autrui et les interactions sociales" (Leyens & Yzerbyt, 1997)
2. Appartenance groupale
L’individu se construit en fonction de l’environnement social dans lequel il évolue. Le premier groupe d’appartenance et de référence d’un individu sera sa famille.
A l’adolescence, période de l’individualisation, le groupe d’appartenance valorisé sera celui des amis. Ce changement de références à une importance prépondérante dans la construction de l’identité. L’individu adolescent cherche à « se séparer » de sa famille, et se construit son propre environnement qu’il considère plus proche de ses propres valeurs.
3. Préjugé et stéréotype
Les stéréotypes sont des croyances partagées concernant les
caractéristiques personnelles, généralement des traits de personnalité, mais souvent aussi des comportements, d’un groupe de personnes (Lyens, Yzerbyt & Schadron, 1996). C’est le processus de catégorisation qui précède les stéréotypes.
Pour mieux connaître le monde et les choses, on passe par une activité de catégorisation et de comparaison. La catégorisation est donc un processus automatique, qui est majeur dans la construction de l'identité sociale.
Ex : les Français sont dits « râleurs », « bons cuisiniers » ; les Allemands sont dits « rigoureux », « ordonnés », etc.
Les préjugés sont des jugements préconçus, en l'absence d'informations suffisantes, sur quelqu'un ou sur quelque chose, qu'il soit favorable ou défavorable.