Selon l’enquête du ministère des Sports, le sport est deux fois plus important économiquement en France que le cinéma, l’audiovisuel et les jeux vidéos réunis (16,2 milliards d’euros, 0,8% du PIB français, 340 000 emplois, 1,3% de l’emploi en France) pour un nombre d’emplois directs à temps plein inférieur. Quant à sa croissance économique globale, elle est prometteuse et très enviable. Elle dépasse la moyenne nationale. C’est le secteur qui a connu la plus forte croissance en valeur sur les dernières années derrière les nouvelles technologies.
Le secteur du sport en France en fait le troisième marché en valeur au sein de l’Union européenne. Le secteur du sport en France peut se targuer d’une importance économique majeure et croissante. Le Brexit et sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne devraient même lui offrir la place de deuxième marché régional européen.
Le dynamisme de l’économie du sport en France et sa croissance s’expliquent en partie, par l’organisation d’événements et de spectacles sportifs (Euro 2016 de football, Coupe du monde féminine de football 2019) et l’attractivité croissante des grands championnats professionnels. Le sport professionnel et le dynamisme du sport amateur au regard de sa masse et des bénévoles mobilisés sont des moteurs essentiels. Le secteur sportif est l’un des secteurs économiques qui su résister mieux que les autres aux conséquences de la crise des subprimes de 2008. Face au Covid-19, la crise est majeure pour le sport français qui est affecté dans ses principaux postes de revenus (billetterie, ressources commerciales, droits télévisés, mécénat et sponsoring, subventions, compétitions annulées).