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Alcools – Apollinaire

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Un recueil en perpétuelle reconstruction

Alcools, qui aurait pu s’appeler Vent du Rhin ou Eau-de-vie, a connu, lors des quinze années formant sa genèse, de nombreuses modifications, restructurations jusqu’en 1913, année de sa publication.

Ainsi introduit-il dans son recueil, au gré de ses amours déchues, de nombreux textes évoquant des déchirures profondes comme « Cors de chasse » ou « Le pont Mirabeau », qui chantent tous deux la tristesse du poète. Le choix de placer « Zone » (emblème de la modernité poétique d’Apollinaire) en tête du recueil n’est décidé que tardivement, lors de la remise par l’éditeur de la première épreuve.

Qu’on ne s’y trompe donc pas ! Alcools se veut une œuvre en perpétuel mouvement, jamais figée ni sclérosée, dans laquelle soufflent les vents de la liberté créatrice.

Une œuvre à forte coloration autobiographique

En rédigeant Alcools, Apollinaire restitue quelques-uns des jalons de sa propre vie ; ses amours tumultueuses avec Annie Playden et Marie Laurencin nourrissent son inspiration dans de nombreux poèmes parmi lesquels « Le pont Mirabeau », « Zone », « Cors de chasse » ou de façon plus évidente, « Marie ».

Ailleurs, ce sont des motifs plus sombres qui hantent l’esprit du poète : ainsi en est-il du texte « À la santé », qui, loin d’inviter le lecteur à partager son amour du vin, lui confie la douleur ressentie lors d’un séjour en prison en septembre 1911. Et puis, bien qu’Apollinaire n’ait jamais voulu utiliser l’expression « poésie cubiste », certains textes ne sont pas sans évoquer les relations tissées entre le poète et ces peintres, dont Picasso.

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