Sur un cotre ancré sur la Tamise, dans l’attente de la marée montante pour descendre le fleuve, cinq hommes, tous marins écoutent Charles Marlow, un « marin », mais aussi un « errant » raconter son expédition, pour une compagnie belge au Congo, pour ramener un certain Kurtz, collecteur d’ivoire renommé dont on est sans nouvelle.
Après avoir rejoint l’Afrique, il s’enfonce dans la jungle, en remontant le fleuve Congo, sur un vieux steamer, en compagnie des représentants de la compagnie et d’un équipage de cannibales, jusqu’à l’endroit où vit Kurtz, entouré d’une tribu d’indigènes. Sur le trajet du retour, Kurtz meurt. Marlow, une fois rejoint le comptoir commercial d’où il est parti, remet aux représentants de la compagnie les papiers que Kurtz lui a confiés, à l’exception d’un paquet de lettres qu’il va remettre à une jeune fille en deuil, la "promise" de Kurtz.