Les vers de La Fontaine ont longtemps été appelés vers libres classiques mais ils datent plutôt de la fin du XIXe. Hugo, Verlaine et Rimbaud ont ébranlé la forteresse classique mais c’est Gustave Kahn qui en est le principal théoricien. ( 1859-1936).
Vers de rythme et de longueur variable qui ne sont pas obligatoirement reliés par la rime, mais obéissent à des assonances, ou des homophonies finales, et des allitérations, ils peuvent être regroupés en ensembles librement constitués. Ils restent identifiables comme vers par les majuscules du début de la ligne, le fait d’aller à la ligne et le décompte des syllabes. Les mètres les plus courants restent les mètres pairs : octosyllabes, alexandrins, décasyllabes.
Les Complaintes regorgent de vers libres.