Il est à noter que l'ennoblissement d'un textile utilise des quantités d'eau et d'énergie absolument immenses, il est donc nécessaire de retraiter l'eau et d'utiliser des produits chimiques moins nocifs pour l'homme et pour l'environnement. Etant données les législations en cours en Union Européenne et les contraintes, justifiées, concernant cette industrie, la majorité de l'ennoblissement textile s'effectue aujourd'hui dans des pays moins soucieux de l'environnement ou de la santé des opérateurs et des clients...
La chimie durable veille à l'équilibre social (répartir), environnemental (préserver) et économique (produire) en économisant et partageant les ressources, en utilisant des technologies qui polluent moins et en développant des procédés efficaces et rentables. La chimie verte a pour but de limiter l'impact négatif de la chimie sur l'environnement et l'homme. La chimie végétale s'oriente vers l'utilisation de matières premières végétales. La chimie douce cherche à synthétiser des matériaux avec des modes opératoires plus doux. La chimie verte agit sur 5 domaines : les matières plastiques, les solvants, l'énergie, les déchets et le produit fini. Pour empêcher le dioxyde de carbone de s'échapper dans l'atmosphère, on peut utiliser la séquestration souterraine dans des gisements épuisés de pétrole, de gaz ou la captation par des algues pour produire des biocarburants.
Les enjeux énergétiques sont : veiller à assurer un approvisionnement suffisant et sûr, réduire la dépendance envers les importations d'énergie, réaliser des investissements dans les nouvelles technologies (parcs hydroliens, centrales à fusion), faire face aux conséquences environnementales, effet de serre, remplacer les énergies fossiles par des énergies renouvelables. Le bilan énergétique d'un système permet de repérer s'il est possible de réaliser des économies d'énergie en réduisant les pertes thermiques.