La valeur du commerce international a été multipliée par dix ces 30 dernières années : les économies mondiales sont interconnectées.

L’essentiel de ce commerce (75 %) concerne les marchandises. Elles sont échangées par voie maritime, par route ou chemin de fer, par des conduites ou par avion. Si les flux de produits manufacturés progressent, ceux de matières premières et d’énergie ont tendance à stagner. Les flux sont aussi immatériels : flux de capitaux (IDE), flux d’informations. Ces flux sont numérisés et assurés par un réseau très dense de câbles sous-marins. Les statistiques manquent pour les flux illégaux (drogue, armes, contrefaçon, argent sale…).

Les espaces productifs sont donc en concurrence pour attirer les investissements et les activités. Les flux privilégient les espaces les mieux connectés au reste du monde, les plus facilement accessibles. Deux types d’espaces peuvent être considérés comme « gagnants » : les littoraux et les métropoles. Les grandes métropoles concentrent la capitalisation boursière, la recherche et l’innovation, les sièges des grandes entreprises et sont souvent des hubs aéroportuaires. Le développement de zones industrialo-portuaires et des zones franches assure aux littoraux une part importante dans les activités industrielles.