Une partie des campagnes françaises a son économie fondée sur l’agriculture et sur les industries qui s’y rattachent. Les paysages sont structurés par l’activité agricole et la spécialisation des régions est très visible : céréaliculture, viticulture, arboriculture, élevage intensif. La France est la première puissance agricole d’Europe, le quatrième exportateur mondial et les industries agro-alimentaires fournissent de nombreux emplois.
Certaines campagnes perdent habitants, activités et les populations vieillissent. Elles correspondent à la « diagonale du vide » qui va des Pyrénées aux Ardennes et aux régions de montagnes. Parfois, le tourisme permet un regain de dynamisme, mais la présence d’animaux sauvages (loup, ours) peut alimenter des conflits.
Enfin, les campagnes proches des villes et des littoraux connaissent un fort dynamisme démographique. L’agriculture subsiste mais on note une forte pression foncière, un mitage de l’espace pour faire place aux fonctions résidentielles ou tertiaires. Des conflits apparaissent entre anciens habitants et « néo-ruraux » : recours en justice contre le chant du coq du voisin, contre l’épandage de produits phytosanitaires dans les champs…
Dans les collectivités d’outre-mer, les campagnes sont souvent spécialisées dans des cultures de plantation (banane, ananas, canne à sucre…) et de plus en plus mitées par la périurbanisation.