La transition démographique chinoise a été très rapide du fait de la politique de l’enfant unique instaurée en 1979. Entre 2015 et 2018, les autorités chinoises ont progressivement mis fin à cette politique car désormais le problème n’est plus la croissance trop rapide de la population mais l’accélération du vieillissement.

La Chine est passée du statut de pays pauvre marqué par le mal développement au statut de pays émergent, de puissance économique. Le développement économique a bénéficié à tous les Chinois : selon la Banque Mondiale le revenu annuel moyen par habitant est passé de 1000 en 1990 à 8500 en 2017. Mais de fortes inégalités sont apparues ou se sont creusées.

Malgré leur modernisation, les campagnes chinoises se sont développées moins vite que les villes. C’est ce qui explique l’attractivité des métropoles chinoises auprès des ruraux : ils vont y chercher du travail, même sans autorisation. À l’intérieur des villes, les inégalités sont criantes entre les classes aisées qui s’enrichissent très vite, les ouvriers dont le salaire relativement bas est un atout pour les entreprises installées en Chine et les mingong, les ruraux en situation irrégulière ne pouvant avoir accès ni à un travail légal ni à un logement.

Enfin, l’ouverture de la Chine au monde bénéficie aux provinces littorales au détriment des provinces intérieures qui peinent à se développer.