La France ne compte qu’une métropole de rayonnement mondial : Paris. Cette aire urbaine concentre 20 % de la population, 30 % du PIB national ; les emplois du tertiaire supérieur y sont surreprésentés. Cette « macrocéphalie » parisienne, ancienne, a été renforcée par la mondialisation : Paris est un hub aérien, ferroviaire et autoroutier, la première ville touristique et la première ville de congrès au monde.
Mais l’Île-de-France a maintenant un solde migratoire négatif : si elle attire toujours étrangers, étudiants et jeunes actifs du fait des perspectives qu’elle propose, retraités et actifs en seconde partie de carrière préfèrent d’autres horizons.
Les métropoles de l’arc périphérique (de l’Ouest atlantique à la Provence) sont attractives : meilleur cadre de vie, emplois de haut niveau dans les technopoles (Toulouse, Sophia Antipolis)… Parmi les métropoles françaises, seules celles de Lyon, Lille et Strasbourg ont un rayonnement à échelle européenne.
Outre-mer, les villes principales des territoires les plus peuplés (Pointe-à-Pitre, Fort-de-France, Cayenne et Saint-Denis) peuvent être considérées comme des métropoles, tant du point de vue de la polarisation démographique et économique à l’échelle locale, de l’intensité du lien avec le territoire métropolitain matérialisé par les aéroports, que de leur attractivité sur les territoires non français environnants.